Industrie de la pêche : une nouvelle publication consacrée au profil des secteurs maritimes du Québec

2019-04-21

Par

Carolane Lepage

Une nouvelle publication portant sur les secteurs maritimes du Québec vient tout juste de paraître. L’industrie de la pêche au Québec. Profil des secteurs maritimes 2015 fournit des renseignements détaillés sur cette industrie de grande importance pour les secteurs maritimes québécois, soit la Gaspésie–Bas-Saint-Laurent, la Côte-Nord et les Îles-de-la-Madeleine.

Si vous désirez en connaître davantage sur le secteur primaire des pêches et la situation socio-économique des secteurs maritimes du Québec, cette publication s’adresse à vous. Vous y retrouverez des données relatives aux captures, aux espèces débarquées, aux débarquements par Municipalité régionale de comté (MRC) et par port, ainsi qu’à la transformation des produits marins. Chaque secteur maritime du Québec est présenté selon les données disponibles en 2015.

Quelques faits saillants

Parmi les faits intéressants contenus dans notre publication, notons que la crevette, en 2015, arrivait au premier rang des espèces débarquées pour le secteur maritime de la Gaspésie–Bas-Saint-Laurent et que les débarquements de cette espèce représentaient 99 % du total québécois de crevette avec une valeur de 48,8 M$. De plus, on apprend qu’aux Îles-de-la-Madeleine et sur la Côte-Nord, 77 % de la valeur des débarquements était attribuable à une même espèce, soit respectivement le homard et le crabe des neiges, avec des valeurs oscillant entre 38,8 M$ et 46,4 M$.

On rapporte également dans la publication que les débarquements du secteur de la Gaspésie–Bas-Saint-Laurent ont été effectués dans 45 ports de pêche différents. Quatre-vingt-cinq pour cent de la valeur des débarquements a été effectuée dans dix ports principaux, dont ceux de Rivière-au-Renard et de Sainte-Thérèse-de-Gaspé. Pour la Côte-Nord, 35 ports de pêche différents ont recueilli les débarquements. Sur ce nombre, 10 comptabilisaient 86 % de la valeur des débarquements, parmi lesquels on retrouvait notamment ceux de Sept-Îles et de Havre-Saint-Pierre. Les débarquements aux Îles-de-la-Madeleine ont quant à eux été réalisés dans 10 ports de pêche distincts, incluant ceux de Grande-Entrée et de Cap-aux-Meules.

Par ailleurs, il importe de souligner que l’industrie de la transformation comptait une cinquantaine d’entreprises dans le secteur de la Gaspésie–Bas-Saint-Laurent, une vingtaine sur la Côte-Nord ainsi qu’une douzaine aux Îles-de-la-Madeleine.

Ce deuxième tome, relatif à l’industrie de la pêche dans les secteurs maritimes, vient compléter le premier de la même série, lequel dresse un profil socio-économique de l’industrie pour l’ensemble du Québec.

Vous pouvez consulter les deux tomes en ligne :