Bilan préliminaire de la saison de pêche commerciale au Québec en 2019

Débarquements totaux

Selon les données préliminaires de la saison de pêche 2019 au Québec, la valeur des débarquements se chiffre à 378 M$, soit une hausse de 10 % par rapport à 2018 (les données sont préliminaires et en date du 19 janvier 2020). Historiquement, il s’agit de la deuxième meilleure année après 2017.

Quant aux quantités débarquées, elles sont restées stables par rapport à 2018, à 45 710 tonnes.

Secteurs maritimes

En termes de valeur, 49 % des débarquements ont été enregistrés dans un des ports de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent (186 M$) en 2019. Viennent ensuite les ports des Îles-de-la-Madeleine (31 %, 118 M$) puis de la Côte-Nord (19 %, 73 M$).

La Gaspésie-Bas-Saint-Laurent (+20 %) et les Îles-de-la-Madeleine (+14 %) ont connu une augmentation importante des valeurs débarquées en 2019.

À l’inverse, la valeur des débarquements a diminué de 12 % sur la Côte-Nord en 2019 en raison des baisses de quotas dans plusieurs zones de crabe des neiges situées au nord du golfe du Saint-Laurent.

Espèces

Comme pour les années précédentes, le crabe des neiges est l’espèce la plus lucrative au Québec en 2019 selon la valeur des débarquements (46 % du total). Ceux-ci s’élèvent à 174 M$, une hausse de 3 % par rapport à 2018. Historiquement, il s’agit de la deuxième meilleure année, après 2017.

En 2019, les pêcheurs de homard ont connu leur meilleure année avec une hausse de 20 % par rapport à 2018 et des débarquements d’une valeur de 142 M$. Le homard compte ainsi pour 38 % de la valeur des débarquements au Québec.

Grâce à une légère hausse des captures et une augmentation de prix de 8,4 %, la valeur des débarquements de crevette a connu un bond de 12 % en 2019 par rapport à 2018. L’espèce est ainsi la troisième en importance au Québec (8 %) avec 31 M$ en 2019.

Dans l’ensemble, les poissons de fond et les pélagiques (hareng, maquereau et capelan) ont également connu une bonne saison 2019 avec des hausses des valeurs débarquées de 16 % et 5 % par rapport à 2018, respectivement. Ce ne fut pas le cas pour les mollusques (incluant les échinodermes) dont la valeur des débarquements a connu, globalement, une baisse de 4 %.

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