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Bilan 2017 et meilleurs vœux pour 2018

Par
Patrick Vincent et Julie Gascon

Chaque année, la saison des Fêtes offre l’occasion de réfléchir sur l’année qui s’est écoulée et sur celle qui s’amorce, d’allier bilan et projections.

Un bilan positif
Quand nous pensons à l’année 2017, nous ne pouvons qu’être heureux de ce que nous avons accompli. Encore une fois, nous avons travaillé sans relâche pour assurer la sécurité de tous ceux et celles qui naviguent dans les eaux canadiennes et pour appuyer notre économie en favorisant un commerce maritime sécuritaire et efficace. Célébrant son 55e anniversaire, la Garde côtière canadienne a ainsi poursuivi sa prestation de services auprès des Canadiens et des Canadiennes, sauvant une fois de plus de nombreuses vies humaines.

C’est d’ailleurs animée du désir de partager et d’accroître son expertise en ce domaine que la Garde côtière canadienne a pris part au premier exercice de recherche et sauvetage en temps réel organisé par le Forum des gardes côtières de l’Arctique. Réunis dans le détroit de Danemark, avec l’Islande, la Norvège, le Danemark et les États-Unis, nous avons cherché à augmenter la coopération et la communication entre les différentes unités, membres du personnel à terre et agences concernées de nos pays respectifs. De plus, de concert avec la Garde côtière américaine et le Commandement interarmées du Groenland, nous avons appris à mieux planifier et organiser la logistique liée à l’assistance de bateaux de croisière dans l’Arctique.

Le Ministère est fier d’avoir atteint son objectif de protéger 5 % des zones côtières et marines du pays avant la fin de l’année 2017. Ce résultat rend désormais possible une protection accrue des coraux et des éponges du golfe du Saint-Laurent. Dans un autre ordre d’idées, l’Institut Maurice-Lamontagne a accueilli près de 4 000 personnes lors de ses journées portes ouvertes. Il s’agissait là d’un des événements phares destinés à souligner le 30e anniversaire de notre centre de recherche.

Du côté des pêches, 2017 a été une année record pour le Québec. Les débarquements ont atteint une valeur jamais égalée auparavant, enregistrant une hausse de plus de 30 % comparativement à 2016, et ce, malgré la baisse des stocks de crevettes et les contraintes liées à la présence des baleines noires. Nous avons commencé à revoir la gestion des programmes de quotas individuels transférables avec les pêcheurs afin d’améliorer les règles de gestion et poursuivrons sur cette voie en 2018.

Plus que jamais, nous avons multiplié les partenariats, mobilisé les communautés autochtones et continué d’appuyer la recherche scientifique sur les océans, ce que nous continuerons aussi de faire l’an prochain.

Une année qui s’annonce fort occupée
L’année 2018 permettra sans aucun doute au Ministère de bonifier encore davantage ses réalisations dans le cadre du Plan de protection des océans lancé à la fin de 2016. Nous prévoyons notamment mettre en place un centre opérationnel fonctionnant 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 au bureau régional de la Garde côtière auxiliaire canadienne. Nous comptons aussi augmenter nos effectifs dans l’Arctique dans les équipes du Programme de recherche et sauvetage ainsi que du Programme d’intervention environnementale. Notre but : améliorer la sécurité maritime et protéger l’environnement marin contre la pollution et les incidents maritimes. Nous entendons également renforcer la capacité des Autochtones et des communautés locales en matière de conception et de mise en œuvre de mesures de protection environnementale. Voilà pourquoi nous verrons à ce que la Garde côtière auxiliaire canadienne puisse se déployer jusque dans l’Arctique et que les Autochtones soient formés en commandement d’intervention.

Par ailleurs, l’année qui commencera bientôt nous amènera à poursuivre nos efforts pour protéger les baleines noires. Nous continuerons à travailler en collaboration avec les industries des pêches et du transport maritime afin de mettre de l’avant des mesures efficaces pour protéger cette espèce en voie de disparition et soutenir l’économie. Nous poursuivrons également notre lancée en vue d’atteindre notre prochaine cible en matière d’aires marines protégées, soit 10 % d’ici 2020. Nous poursuivrons aussi notre travail acharné pour assurer des pêches durables. Enfin, grâce au Fonds pour la restauration côtière, de nouveaux projets visant à améliorer le rendement environnemental de sites importants dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent pourront voir le jour.

Nous nous faisons les porte-parole des employés de Pêches et Océans Canada et de la Garde côtière canadienne pour vous souhaiter, à vous et à tous ceux et celles qui vous sont chers, nos meilleurs vœux de bonheur, de santé et de prospérité pour 2018.

Photo de nuit de l'arrière d'un navire muni d'un puissant projecteur

MPO  L. D. Labrie

Patrick Vincent

Patrick Vincent
Directeur général régional 
Pêches et Océans Canada
Région du Québec

Julie Gascon

Julie Gascon
Commissaire adjointe
Garde côtière canadienne
Région du Centre et de l’Arctique